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Notre passage à RADIO CANUT le 18 octobre ! ré écouter l'émission sur https://blogs.radiocanut.org/commentdire/?fbclid=IwY2xjawGWo21leHRuA2FlbQIxMAABHRm9fgVgxdGzJ9fLAW2JqHdoBK9faPNUTnmvMDE_0oU64sDNsy9y7C2Ssw_aem_HQnKkgvo34YXFRFtODz7oQ
Nos créations principales
Depuis 2017, nous avons créé :
- Novembre 2017 : animation autour d'Etienne Dolet
- Janvier 2018 : création de JAKIN !
- Mai 2019 : création de UNE DE VOS FILLES autour de militantes féministes (reprise par le THEATRE PARTS COEUR en octobre 2022)
- Septembre 2020 : création de L'OR QU'ELLE TROUVE EST EN ELLE ! pièce sur Camille Claudel
- Juin 2021 : création LA COMMUNE EST TOUJOURS VIVANTE ! en 10 chansons
- Octobre 2021 : conte DIS MAMY, DIS-NOUS POURQUOI
- Mars 2022 : publication de la comédie policière LES COULISSES A BONNIER avec création en mars 2023
- Mars 2023 : LES COULISSES A BONNIER au TRANCANOIR
- Mai 2024 : PRAGUE 1968
Administratif
La Compagnie-de-la-lettre-G est une association déclarée à la préfecture du Rhône et publiée au JO le 8 avril 2017, sous le numéro W 691092529, SIRET 829-106-145-00016, code APE 90.01Z.
Nous sommes adhérent :
FNCTA : 69/5701
SACD : 753498
URSAFF : 748000007203070896
GUSO : 1092786135 pour les prestations de régies.
Déclaré sur CHORUS PRO (rattachement 82910614500016) pour le paiement des prestations pour les municipalités.
Nous sommes d'INTERET GENERAL et via PAYASSO nous pouvons recevoir des dons donnant lieu à reçus fiscaux (déduction 66% des impôts), voir https://www.payassociation.fr/ciedelalettreg/paiementetdon
Son adresse postale est 113 rue Baraban 69003 Lyon, contact Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 0632171020 mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Nous répétons :
- MAISON DE QUARTIER VILLETTE PAUL BERT 263 rue Paul Bert les mercredis et vendredis soirs (nous en sommes adhérent)
- salle BONNAND 23 rue Bonnand le mardi après midi et salle DAUPHINE 25 rue du Dauphiné le mardi soir à Lyon 3eme, avec le soutien de la mairie de Lyon 3eme.
La cie a été créée en mars 2017 par Mohammed Hafsi, Frédéric Dubost, Josiane Magne et Gilles Champion (voir CV https://cielettreg.org/index.php/15-production/2024/20-cv-gilles-champion)
2026 03 LES FILLES AUX MAINS JAUNES
LES FILLES AUX MAINS JAUNES
De Michel Bellier, éditions LANSMANN
10éme création de la Cie-de-la-lettre-G et 50éme mise en scène de Gilles Champion
Création du 11 au 15 mars 2026 au KARBONE MJC MONPLAISIR de Lyon, en liaison avec la journée internationale des femmes travailleuses du 8 mars !
AURELIE CARRE en JULIE, MARGOT VANDERHAEGHE en ROSE, LORIANE KAPUSTA en LOUISE, JOSIANE CHAMPION MAGNE en JEANNE.
Résumé : La Première Guerre mondiale fait rage depuis plusieurs mois. L'espoir qu'elle soit courte et victorieuse s'est envolé.
Dans une usine d'armement en France, Julie, Rose, Jeanne et Louise, quatre "filles aux mains jaunes", fabriquent des obus à la chaîne et découvrent leur destin d'ouvrières. Comme tout le monde, elles souhaitent la victoire et le retour des hommes.
Dans ce décor singulier, Jeanne a des désirs de revanche, Julie rêve d'amour, Rose écoute Louise, et Louise parle, milite, écrit et tente de croire à un monde nouveau.
Dans l'enfer d'une industrie qui expérimente la production de masse et le taylorisme, avec ses conditions de travail inhumaines, les quatre femmes découvrent une liberté tout à la fois du corps, de la parole, de l'esprit...mais aussi l'inégalité sociale, la solidarité...et quelque chose qui ressemble à un début d'émancipation...
Le mot du metteur en scène : 14-18 est une boucherie impérialiste effroyable. La moitié de la génération des 20 ans est tuée. Elle a été rendue possible par "l'Union Sacrée" dès l'assassinat de jaurès le 31 juillet 1914, les pacifistes sont pourchassés, l'exploitation des travailleuses est poussée au maximum. Mon ami Michel Bellier décrit très bien l'évolution des esprits qui va aboutir à d'immenses révolutions à partir de 1917. Mais le combat n'est jamais fini, les guerres et les résistances aussi. Je suis heureux d'avoir rassemblé une belle équipe de 4 comédiennes expérimentées pour montrer ce projet. Et qui vive la paix !
Des interviews FNCTA :
https://www.auratheatreamateur.fr/quelques-questions-avec-michel-bellier-%C2%B7-auteur/
https://www.auratheatreamateur.fr/quelques-questions-avec-joelle-cattino-%C2%B7-metteuse-en-scene/
https://www.auratheatreamateur.fr/quelques-questions-avec-emile-lansman-%C2%B7-editeur/
2025 06 MEXICO 1968
POUR RESERVER SCANNER LE QR CODE !
LA BANDE ANNONCE https://www.youtube.com/watch?v=SpoRC6abKA0
MEXICO 68 - Trois hommes, un destin
De Alain COLTIER, éditions ABS
CREATION MONDIALE LA SEMAINE DU 16 JUIN 2025
AU TRANCANOIR 10 RUE JUIVERIE 69005 LYON
9éme création de la Cie-de-la-lettre-G et 49éme mise en scène de Gilles Champion
Les J.O en octobre 1968, au 200 m olympique : les américains Smith médaille or et Carlos médaille bronze, l’australien Norman médaille argent. Smith et Carlos préparent un geste de solidarité pacifique avec le combat pour les droits civiques et en hommage au Dr Martin Luther King et Malcom X des Blacks Panthers. Que va faire l’australien Norman ?
L’auteur Alain Coltier : « Je suis heureux de vous retourner un ‘Bon pour accord’ afin de créer cette pièce. A la base, c’est un documentaire. J’ était très copain avec Peter qui fut lui-même un comédien au sein d’une troupe réputée de théâtre sur Melbourne. Cette scène surréaliste, sous le stade de Mexico, s’est vraiment déroulée ainsi. Tout est vrai !»
Avec Getheme GASSO en Smith, Sarmaa HAMADI en Carlos, Arthur EHRSAM en Normann, slams créés par Anna NOZATI et joués par Alexandrine RAJINTHAN.
Au TRANCANOIR, 10 rue Juiverie - Lyon (bus C3 place St Paul)
Du mercredi 18 au vendredi 20 juin à 20 h 00
Samedi 21 juin 17 h 30 et dimanche 22 juin 16 h
Plein tarif : 14€ - Tarif réduit : 11 € (- 16 ans, étudiant, FNCTA, demandeur d’emploi)
Réservation obligatoire : https://www.payasso.fr/cieg/mexico1968
Tommie Smith en juin 2024 au Musée de l'immigration à la Porte Dorée pour faire une conférence dans le cadre de l'expo "Olympisme une histoire du monde"
Tommie Smith à St Ouen le 1er aout 2024 : https://jopparis2024.seinesaintdenis.fr/actualites/tommie-smith-toujours-le-poing-leve/
L'équipe : Sarmaa HAMADI en Carlos, Arthur EHRSAM en Normann, Getheme GASSO en Smith, Anna NOZATI écriture des slams
Avec Alexandrine RAJINTHAN slameuse
L'équipe à la JOURNEE DU COMEDIEN RHONE DU 8 FEVRIER 2025
REPRISE LE 20 SEPTEMBRE SOIR à RIVES DE GIER pour LES RESTOS DU COEUR de la LOIRE !
Moi, Georges Nossent, prisonnier de guerre
Moi, Georges Nossent, prisonnier de guerre 1940-1945,
CINQ ANS DE CAPTIVITÉ EN ALLEMAGNE.
EN 1945, encore un million de soldats français pris en otage par le régime hitlérien.
11éme adaptation-écriture de Gilles Champion, auteur-comédien-metteur en scène,
7éme création de la Cie-de-la-lettre-G et 47éme mise en scène de l'auteur (Dépôt SACD 757354)
Durée totale avec les chants : 1h45
La capture vidéo du 15 janvier au TEMPLE :https://www.youtube.com/watch?v=F9470IiY8Ww&t=3276s
Sur le blog du journaliste J F Cullafroz, trois articles :
Réactions
Samedi soir, avec mon épouse et un de mes fils, nous sommes allés voir la pièce de théatre écrite et mise en scène par Gilles Champion: "Moi, Georges Nossent, prisonnier de guerre".
Si le personnage principal, simple homme de troupe mis au service du colonel Giraud, était prisonnier dans un Oflag et non dans un Stalag, la pièce met en évidence de nombreux éléments que nos pères et grand-pères ont conçu lors de leur captivité: l'espoir d'une libération rapide, puis l'attente, l'ennui, la répétition des jours, les inquiétudes quant aux proches, la douleur à l'annonce d'un être cher disparu..Le contexte de l'époque est présent, tout comme le poids de la religion catholique (Nossent était un catholique fervent,et cela fait penser à l'importance de la religion dans les Stalags). Je ne vous cacherai pas qu'à plusieurs reprises, j'ai ressenti une profonde émotion, tant certaines scènes me faisaient penser à ce que mon père a pu vivre. La mise en scène et les costumes sont remarquables, tout comme le choix des intermèdes musicaux (chorals de Bach)". Paul raveaud président de l'ADAPG
Hier soir j’ai beaucoup apprécié vivre avec les acteurs et les chanteurs les joies et les tourments d'un prisonnier de guerre détenu loin de son pays et de ceux qu’il aime. Dans la trame des échanges de lettres j’ai aimé sentir ces vies qui persistent à s’entrecroiser au fil des années de captivité. Devant un tel matériau, je devine la passion qui vous a animé pour porter ce projet. Merci de m’avoir permis de rencontrer Georges Nossent et de découvrir quelques fleurs glissées dans des enveloppes il y a 80 ans. Valérian
Nous sortons de la représentation. Avec mon compagnon on a à la fois beaucoup aimé et admiré sur le plan théâtral. On y croit , on est dedans, on partage, et on se révolte de la stupidités des hommes. Bravo à toi d'avoir monté ça, bravo à tous et merci! Chantal
En famille avec fille qui a bien aimé aussi...i merci pour cette belle initiative qui remet en visibilité et dans toute leur humanité, ces hommes et ces femmes qui ont connu la guerre. Pascale
Magnifique ! On a passé un très bon moment..Comédiens, mise en scène, Chants chorale..Topissime, Merci infiniment Françoise
Nous avons assisté à la représentation de votre pièce et nous tenons à vous féliciter. Nous avons passé une très bonne soirée. Bravo pour le travail de recherche, pour l'écriture et pour le jeu des comédiens 👏👏. Bien cordialement Daniel et Denise
C'est une pièce émouvante à caractère historique. Les acteurs interprètent bien les personnages, mention spéciale à Stéphane qui m'a vraiment impressionnée. La présence de l'arrière petit fils donne vie à la transmission de la mémoire. Le lieu est super surtout quand on sait qu'il a abrité des juifs et des résistants. Les chants permettent de donner une respiration entre les scènes accompagnées par ce magnifique orgue qui donne du volume à la pièce. Félicitations pour la mise en scène. Daniele
Dominique et moi avons très impressionnés par cette réalisation et il nous a semblé (sans vouloir dire que tes productions précédentes étaient « amateuristes ») que tu t’étais élevé d’un cran vers le grand Théâtre. Michel
Moi, Georges Nossent, prisonnier de guerre 1940-1945 Une pièce de théâtre proposée par Gilles Champion, auteur comédien metteur en scène, et la Compagnie de la lettre G,au temple des Terreaux du 14 au 19 janvier. Après avoir lu les centaines de lettres reçues et écrites par le prisonnier de guerre Georges Nossent au cours de sa captivité en Allemagne, Gilles Champion a reconstitué ces cinq années, de la défaite de l’armée française en juin 1940 à la fin de la guerre, en mai 1945. C'est Pierre Nossent, le petitfils de Georges, qui a retrouvé ces lettres et les a confiées à Gilles Champion. Il joue luimême le rôle de son ancêtre. Le spectacle, qui dure près de 2 heures, nous a permis de (re)découvrir ce qu'ont vécu les presque deux millions de prisonniers de guerre français : la douleur de l'absence et de l'éloignement, atténuée par les échanges de lettres avec sa femme Fernande, la tristesse de savoir que son fils grandit sans lui, l'incertitude sur la durée de sa captivité, les relations avec les autres prisonniers et les geoliers... A travers les lettres reçues transparaissent aussi les tracas du quotidien. Georges Nossent était très croyant et sa foi lui fut un grand secours. C'est ce qu'éclairent les cantiques chantés par un choeur et accompagnés par l'orgue tout au long du spectacle. De « Confie à Dieu ta route » à l'hymne européen, que les spectateurs ont été invités à reprendre avec les chanteurs à la fin du spectacle, nous avons compris ce qui avait aidé Georges à tenir malgré tout : sa foi solide. On peut ajouter que Céline Chabot-Canet a collaboré à la pièce par ses compétences musicales. Georges Nossent est joué par deux acteurs : Pierre Nossent, qui se déplace, agit, dialogue... et Stéphane de Santis, voix intérieure de Georges, prisonnier d'un dispositif scénique fait de chaînes dont il ne sort qu'à la fin.
Cette mise en scène nous a fait ressentir toutes les émotions du prisonnier. En cette année 2025 de commémoration des 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale, cette pièce trouve parfaitement sa place.
Elle est soutenue par la Ville de Lyon, la Région, l'Etat, le Souvenir français, les Anciens combattants... Elle va partir en tournée : si vous n'avez pas pu y assister, vous pouvez vous rattraper. GERARD GRAFF, responsable du temple de la rue Lanterne
Après 6 représentations du 14 au 19 janvier 2025 au temple, 10 rue Lanterne de Lyon, tournée toute l'année des 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale.
La bande annonce de la tournée https://youtu.be/vlatloBHTmQ
Les premières dates :
samedi 1er février 2025 20 h 30 à SATHONAY CAMP (Rhône)
cc
Avec l'adjointe à la culture de Sathonay camp
L'équipe coiffeuse maquilleuse du lycée professionnel de la coiffure
Jeudi 17 avril 19 h AU CERCLE DES ARMEES quartier général frères LYON 7eme
jeudi 8 mai 2025 16 h theâtre de OYONNAX (Ain)
Vendredi 9 mai 2025 20 h théâtre de BOEGE (haute Savoie)
Samedi 10 mai 20 h au PALAIS DE LA MUTUALITE de Lyon, réservation sur https://www.payasso.fr/cieg/moigeorgesnossent
Vendredi 16 mai 2025 20 h VERNAISON (Rhone)
Dimanche 29 juin 16 h CAILLOUX SUR FONTAINE (Rhone)
PAUSE ESTIVALE
Samedi 27 septembre 16 h à CHALEINS (Ain) A CONFIRMER
Vendredi 24 OCTOBRE SOIR à DRESDE (Allemagne)
Samedi 8 novembre 18 h au CCVA de Villeurbanne et fin de la tournée
Je dédie mon travail à ma camarade enseignante Cécile Kohler, arrêtée avec son compagnon pendant leurs vacances en Iran le 7 mai 2022 et maintenue au secret, dans une injustice totale. Puisses-tu Cécile, être libre avant la fin de la tournée de cette pièce, voir https://www.instagram.com/p/CzVyMSiAIfm/?igshid=MTc4MmM1YmI2Ng==
Le Kakemono
Visuel de Emmeline Chénu :Mchen
Spectacle labellisé par l'état !
Résumé
Quoi de plus fort et de plus authentique que de vivre la vie quotidienne, les espoirs et les déceptions des Françaises et des Français, pendant cette sombre période de notre histoire.
Et c’est possible grâce aux centaines de lettres échangées par le prisonnier de guerre Georges Nossent avec sa famille.
C’est un puissant moyen pour illustrer la grande Histoire dans ce qu’elle a de plus terrible pour les peuples, à travers le destin de Georges, qui a aussi été un maillon d’événements aussi marquants que l’évasion du Général Giraud.
En 2024-2025, la France a décidé de commémorer les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale.
La CIE-DE-LA-LETTRE-G s’est associée au Comité du Lyonnais du Souvenir Français, pour la création de la pièce.
C'est un projet qui répond à cette demande de l’Etat et elle est unique en son genre.
Qu'elle puisse contribuer au devoir de mémoire pour les générations d’aujourd’hui.
Nos partenaires
Le Comité du lyonnais du SOUVENIR FRANCAIS |
Le Souvenir Français (comité du lyonnais) soutient la pièce sur les Prisonniers de Guerre, la CIE-DE-LA-LETTRE-G est solidaire de l'action du Souvenir Français |
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Les motivations de l'auteur
Passionné de transmission de la mémoire, ayant toujours la farouche volonté de mieux connaitre le passé, à chasser les zones d’ombres pour mieux éclairer le présent, j’ai eu la chance fin 2022, d’être sollicité par Pierre, arrière-petit-fils du prisonnier de guerre Georges Nossent, pour travailler sur ses mémoires brutes, composées par les milliers de lettres et les centaines de photos de sa vie comme prisonnier de guerre.
Très vite j’ai été fasciné par la découverte concrète de la vie quotidienne mais aussi des espoirs des Français de ce moment terrible.
Alors après avoir beaucoup travaillé sur la Résistance, il m’est apparu absolument nécessaire de leur rendre hommage. D’autant plus que les « fictions » sont rares, cinq films entre 1949 et 1962, puis plus rien, comme si les PG avaient été effacés de la mémoire collective.
Et pourtant, dans ma campagne, ma mère m’a peu parlé de la libération fin aout 1944 mais très souvent du retour des prisonniers, un événement considérable. Au point que la première vogue d’Azieu, mon village, en septembre 1946, a été organisée par eux !
Je suis donc parti des réels courriers échangés, des événements heureux mais le plus souvent malheureux de leurs vies, pour écrire cette pièce.
J’espère m’être glissé avec respect et justesse dans ce que Georges Nossent a pu penser et ressentir.
Pour le reste, c’est une question de convention : peut-on sortir d’une bulle spatio temporelle qui vous a retenue cinq longues années ? Peut-on s’adresser aux générations d’aujourd’hui en sautant à travers le temps et l’espace ?
Passionné d’uchronie, je le crois.
A toi, lectrice ou lecteur, de te faire ton opinion et estimer si j’ai bien rendu service à ce devoir de mémoire.
Merci à mon épousée Josiane Champion-Magne qui a corrigé le texte et maman de Pierre Nossent.
Lyon, le 31 aout 2023
Ecriture
J’ai choisi de présenter le sujet en neuf thèmes plutôt que de suivre une chronologie qui ne rendrait pas compte des sentiments éprouvés par les vrais personnages.
Une fiche chronologique peut toutefois être ajoutée pour aider le public à se retrouver dans les événements cités.
« L’action » est « statique » car les personnages se déplacent peu : Georges dans un camp bien sûr mais aussi sa femme Fernande réfugiée à DIEULEFIT-RIVALES dont elle sort peu.
Pendant la guerre, se déplacer était très compliqué et coûteux, reste alors « les mouvements de l’âme » et ces mille petites choses qui font la vie quotidienne, avec le temps qui passe si lentement.
Le récit central de Georges, est entrecoupé par des interventions qui sont extraites des courriers échangés ; elles sont portées par des comédiennes et comédiens qui assument tous les personnages.
Scène 1 : La capture
Scène 2 : La famille
Scene 3 : La jalousie
Scene 4 : La mort d’Aline
Scene 5 : L’ennui, les occupations, le théâtre
Scene 6 : L’évasion du général Giraud
Scene 7 : La mort de Fernande
Scene 8 : La guerre et la fin du camp
Scene 9 : Le retour, la tombe, l’oubli ?
Le Georges récitant, véritable coryphée moderne, est dans un cercle central délimité par une simple chaine sur des poteaux de guidage en bois. Il est « éternellement prisonnier » dans sa bulle, ce qui lui permet de « naviguer » dans le temps et l’espace.
A jardin une aire dans laquelle les personnages de son épouse, sœurs, beaux-frères et autres, en France, écrivent et lisent des lettres, préparent des colis, etc, en un mot, « vivent librement »
A cour, les prisonniers dans leur OFLAG et en avant-scène, une zone de liberté « relative »
Il n'y a pas d'entrées sorties durant la pièce, les personnages vivent à vue des spectateurs.
En inter-tableaux, la pièce est rythmée par huit chorals de Bach et trois chants profanes.
Choristes : Caroline Alkinani - Catherine Combe - Josiane Champion-Magne -Benjamin Petit - Michèle Poncet - Brigitte et Philippe Rolin-Séverine Yanez
La chorale en répétition sous la direction de Brigitte Rolin
Création
CREATION du 14 au 19 janvier 2025 au temple LANTERNE de Lyon, avec orgue et un chœur à trois voix.
Ensuite l’orgue et les chants seront enregistrés pour la transportabilité en tournée.
Tournée
Lieux : Les villes et structures qui souhaitent commémorer le 80ème anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale en 2025.
Production : Prendre contact avec Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 0632171020 pour trouver un accord lieu/date/contrat de cession.
Contraintes de montage : un service de au plus 4 heures pour le montage du plan de feu dans un théâtre en ordre de marche (TOM). En cas de salle non équipée, le spectacle peut venir avec une régie son et lumière mais cela modifie le service de montage (nous contacter). Pas de contraintes d’entrées-sorties des artistes (présents sur le plateau toute la durée du spectacle)
Communication : La Cie met à disposition un « kit » de communication avec la maquette du tract (sous publisher), photos, vidéos, articles de presse, etc
Coût de cession : 1500 euros pour une production dans un TOM (pas de T.V.A. car non applicable, art. 293 B du CGI), plus DHR de l’équipe. Les DHR se réduisent à une collation de l’équipe (avant ou après le spectacle) si le lieu de production est dans un rayon de 50 à 100 kms de Lyon. Si pas de TOM, nous contacter.
Animations pédagogiques
Nous pouvons réaliser une intervention (module d'une heure) dans des classes, autour de la mémoire des 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale. Une présentation didactique (genre conférence gesticulée), en s'appuyant sur des extraits des courriers du prisonnier.
Cout forfaitaire : 250 euros (ttc), des adaptations sont possibles selon le lieu, le nombre d'intervenants etc
Moyens de paiement
Factures au nom de la CIE DE LA LETTRE G, payable via CHORUS PRO, chèque ou virement (association déclarée à la préfecture du Rhône et publiée au JO le 8 avril 2017, sous le numéro W 691092529, SIRET 829-106-145-00016, code APE 90.01Z, adresse postale : 113 rue Baraban, 69003 Lyon).
Les fictions ou restitutions déjà faites sur les PG
RETOUR A LA VIE, de 1949, film avec cinq sketches de quatre réalisateurs, avec Noel Noel, Jouvet, Blier,
LA VACHE ET LE PRISONNIER de 1959, film de Henri Verneuil avec Fernandel,
LE PASSAGE DU RHIN de 1960, film de Cayatte avec Charles Aznavour,
LES CULOTTES ROUGES de 1962, film de Alex Joffé, avec Laurent Terzieff et Bourvil,
LE CAPORAL EPINGLE, 1962, dernier film de Jean Renoir, avec Jean-Pierre Cassel, Claude Brasseur, Claude Rich, Jean Carmet.
Le livre LA VIE QUOTIDIENNE DES PRISONNIERS DE GUERRE, chez Hachette, de Yves Durant, 1987
Le livre LETTRES A MARYSE 1939-1945 de Yves Gondran, Musnier-Gilbert Editions 2009.
La bande dessinée MOI RENÉ TARDI, PRISONNIER DE GUERRE AU STALAG IIB, éditions CASTERMAN 2012
Le livre CINQ ANS DE CAPTIVITE, souvenirs de René Suatton, éditions THEBOOKEDITION.com de février 2014
Le livre Louis Raveaud : absent 5 années, 7 mois, 22 jours (23 août 1939-23 avril 1945) de Paul Raveaud (publié en 2021, un ouvrage d’enquête, de recherche et de lecture pour retrouver ce que fut la vie de son père, un de ces nombreux « absents », qui sont partis pour la guerre en août 1939 pour ne revenir que six ou sept ans plus tard)
le livre de Jean-Noël VOLEAU "Santé et moral excellents" de mai 2022, éditions OREP : " Le 2 septembre 1939, la France est à la veille de déclarer la guerre à l’Allemagne en réponse à son invasion de la Pologne. Mais déjà un train file vers la Meuse et la frontière allemande, emportant un bataillon du 14e régiment de tirailleurs algériens. Assis sur une cantine, le sergent Jean Voleau, 23 ans, écrit à sa famille. Début d’une longue correspondance ininterrompue, fil ténu avec les siens au travers des mois de « drôle de guerre », des combats du printemps 1940 et de presque cinq années de captivité.
À la fin des années 2000, le fils du sergent Voleau retrouve dans le grenier de la maison de famille le paquet de lettres. Formidable témoignage qu’il sort de l’oubli et auquel il décide de donner un écho. Entre les lettres du père, les explications et commentaires du fils, rigoureusement documentés et illustrés, établissent des liens avec le contexte historique ou familial pour tisser entre générations un texte à deux voix."
la thèse « Les mémoires des prisonniers de guerre français du Stalag 325 de Rawa-Ruska (1945-2010) » sur https://hal.science/tel-04263350
Et bien sûr, les milliers de lettres et de notes rassemblées par Georges qui a vécu cinq ans comme PG.
Les avis
Yves GONDRAN, auteur de LETTRES A MARYSE 1939-1945. « Derrière les barbelés ».
Mon père, Eugène GONDRAN, fut capturé par les Allemands le 4 juin 1940 dans la poche de Dunkerque et libéré par l’Armée Rouge au sud de Lubeck, en Poméranie orientale, le 6 mai 1945.Un long périple, à travers les commandos au cours de ces longues années d’enfermement, le conduisit du Brandebourg, au camp de représailles de Rawa Ruska, à Tarnopol, à Stangard, à Stettin au bord de la Baltique.
De 1940 à 1944, il écrivit un courrier abondant car ensuite le silence s’installa jusqu’à la fin mai 1945 le jour du retour à Grenoble. Silence clôturant sa correspondance avec son épouse, ma mère, Maryse. Ainsi plus de 200 lettres, sans oublier celles perdues dans les évasions ratées, écrasées sous les combats lors de la bataille de Berlin, au cours de l’approche de l’Armée Rouge sur l’Oder, parlaient de l’espoir permanent du retour.
La correspondance était pour ces amoureux le lien permanent qui leur permettait de se dire leur passion, leur fidélité, leur tendresse, leur patience et impatience. Ces Lettres si nombreuses leur donnaient l'occasion de renouveler sans cesse leur pacte d'éternelle confiance et d'espérance.
Espoir soutenu chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année, par l'arrivée du courrier.
Espoir forgé par l'amour porté à Maryse. Les Lettres sont d'une rare intimité. Elles sont l'essence même d'une sphère enchantée où se côtoient le désir, la peur, le désespoir, la bienveillance et l'amour de l'autre.
Le travail dramaturgique, réalisé par Gilles CHAMPION, dans cette pièce théâtrale, résonne d’un grave bouleversement pour le descendant d’un P.G. que je suis. En effet l’écriture théâtrale proposée ici lance un pont d’un rare humanisme entre ces lettres de Georges NOSSENT et celles de mon père. Au-delà des situations et des péripéties douloureuses, il y a en permanence cette volonté farouche de retrouver les siens, la patrie perdue et l’honneur dans la liberté.
Gilles CHAMPION propose au public d’aujourd’hui un spectacle au service d’une action mémorielle essentielle à la transmission d’un épisode mis trop longtemps sous la chape historique.
Qu’il en soit remercié.
Henri Christian Giraud, petit-fils du général Giraud, écrivain et ancien rédacteur en chef du FIGARO MAGAZINE
J’ai profité d’un moment de tranquillité pour lire votre pièce. Et je l’ai lue d’une traite. Ce qui veut dire pour moi que je n’ai relevé aucune fausse note malgré quelques maladresses de style, mais qui sonnent vrai et donc qui renforce et la tension et l’attention. Ce qui veut dire encore qu’une fois qu’on entre dans la lecture, on ne décroche pas.
L’intérêt reste soutenu d’un bout à l’autre. Sans doute est-ce dû à l’originalité du sujet : cette voix, la voix du PG, on ne l’a, à ma connaissance, jusqu’à présent, sous cette forme d’humanité simple, jamais entendue. En tout cas, jamais rendue publique. Et elle ne peut que prendre l’auditeur à la gorge.
Dans cette veine, je ne vous cache pas que le moment fort – et que je n’attendais pas d’où ma surprise – est celui du cas de conscience du « résistant » dans le chapitre 8 (ce qui explique le jugement de Giraud auprès de qui il avait dû s'en ouvrir) qui confère à ce récit sa dimension tragique qui le hisse soudain à un tout autre niveau et ne peut que provoquer la réflexion historienne.
Avec Henri-Christian Giraud à Marseille le 17 décembre 2023
Vidéo de la rencontre https://www.youtube.com/watch?v=QzkoQCVAxD8&t=20s
Un message le 22 novembre 2023 de Mme DELAUNAY Adjointe au Maire de Lyon, Déléguée aux droits et égalités, A la mémoire, aux cultes et spiritualités, puis sa remplaçante Mme TOMIC le 23 Février 2024.
Madame Delaunay a pris connaissance avec attention de votre message concernant le projet de théâtre civique et mémoriel sur les prisonniers de guerre, prévu pour 2025 afin de commémorer le 80ème anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. Elle reconnait pleinement l'importance de rendre hommage au rapatriement des prisonniers de guerre en France, une opération qui a débuté en 1944 et s’est intensifiée en 1945. Près d'un million de soldats français, détenus en Allemagne, ont regagné leurs foyers dans des conditions variées, utilisant des moyens de transport tels que trains, camions ou avions, traversant l'ensemble du territoire français. La mémoire de ces hommes mérite d'être célébrée et honorée à l’échelle nationale.
Mme TOMIC : Je vous remercie d'avoir pris le temps de nous contacter concernant le projet de théâtre civique et mémoriel pour les 80 ans de la Libération en 2025.
Je suis ravie d'apprendre que le projet a obtenu le label national pour le 80ème anniversaire de la Libération, décerné par La Préfète. C'est une étape importante et une reconnaissance significative de l'importance de ce projet commémoratif.
La commémoration de la Libération est un événement essentiel dans notre histoire commune, et nous sommes enthousiastes à l'idée de contribuer à sa célébration.
Par ailleurs, nous avons été informés d'autres demandes d'hommages concernant le rapatriement des prisonniers de guerre, notamment celui organisé par des jeunes femmes telles que Madeleine Pauliac, missionnées en 1945 pour secourir des Français blessés retenus dans différents camps libérés sur le territoire soviétique. Nous étudions la possibilité d'organiser ces hommages en 2025 également.
J'ai également pris connaissance de votre dossier de demande de subvention à la Ville de Lyon. Il sera traité dans un premier temps par le service en charge du budget "mémoire" de la Ville de Lyon avant d'être examiné par mon cabinet.
Céline Chabot-Canet, professeure de musique et organiste adjointe au temple de la rue Lanterne de Lyon
Fondé sur des recherches historiques approfondies et sur la découverte d’une documentation épistolaire privée inédite et passionnante, ce texte théâtral offre un double intérêt : l’évocation d’un pan méconnu et peu documenté de l’histoire de la vie de certains prisonniers pendant la guerre de 1940-1945 – en particulier dans la forteresse de Koenigstein –, et une approche intime, grâce à l’exploitation d’une riche correspondance entre Georges Nossent (le personnage principal) et sa famille.
L’originalité et l’intérêt du texte se trouvent renforcés par le fait que tout est vécu à travers la perspective du prisonnier, de ses sentiments, de ses espoirs, de ses doutes et de ses souffrances, ce qui permet au spectateur de partager l’émotion du héros, ceci d’une manière d’autant plus vive que le réalisme et l’authenticité de l’histoire sont manifestes.
La confrontation entre les événements internes à la forteresse et les nouvelles, parfois tragiques, venues de l’extérieur, renforce le côté dramatique et constitue un procédé théâtral efficace, incarnant la temporalité en suspens du prisonnier mise en évidence à travers différents tableaux thématiques qui échappent au déroulement chronologique traditionnel.
La musique de J.-S. Bach (choix d’extraits de chorals à l’orgue et chantés par un chœur d’hommes), qui fait écho aux évocations, trouvées dans la correspondance, des pratiques artistiques du prisonnier et de son implication dans la chorale de l’église accompagnée par l’orgue, viendra pertinemment ponctuer la pièce en offrant une respiration et une ouverture physique et spirituelle dans le monde clos de l’enfermement.
C’est donc avec plaisir et enthousiasme que j’accepte cette collaboration musicale au projet de Gilles Champion.
La chorale de Prisonniers de guerre devant l'orgue de l'église de KONIGSTEIN et la même de nos jours
Jacques Bruyas, auteur dramatique- romancier, président de l’UNION DES ECRIVAINS RHONE ALPES.
Gilles Champion se lance un nouveau défi en prenant appui sur le témoignage d'un prisonnier de la dernière guerre mondiale et sur les ressentis et rapports de ses proches et il en retire un spectacle dramatique dense, fourni et sacrément prenant comme prégnant.
En une linéarité de récit, avec la présence constante des comédiens en scène, il nous livre une photographie de groupe dont chaque individu et personnalité apporte sa silhouette, son vécu...sa vie en somme au collectif, centré sur cet homme que rien ne prédestinait à vivre pareille aventure et semblable épreuve.
C'est du beau théâtre que ce narratif collectif pour arriver à l'individuel...pratiqué par Luigi Pirandello (Six personnages en quête d'auteur) ou par Régionale Rose (Douze hommes en colère) c'est un exercice exigeant et implacable dont Gilles Champion se sort magistralement.
Bravo l'artiste et longue vie à ce spectacle fort et vrai et que les mots triomphent enfin de nos maux.
Michel KONIG, auteur de livres historiques et de science fiction
Mon oncle Henri, pupille de la Nation et poussé par le souvenir d’un père qu’il à peine connu, va devancer l’appel et s’engager volontaire en 1937. En 1940, alors que les officiers de son régiment on fuit, il est fait prisonnier de guerre et envoyé dans un stalag. Il travaillera dans une ferme désertée par les hommes partis à la guerre et ne sera libéré qu’en 1945 : il n’a pas trouvé de vache pour s’évader.
A son retour de captivité, mon oncle est complètement asocialisé. Il n’arrivera pas à retrouver du travail et la SNCF, à titre de réparations, lui donnera un emploi subalterne qu’il conservera jusqu’à sa retraite.
Parlons maintenant l’histoire du logo des Caisses d’épargne en forme d’écureuil, banque dont j’ai été salarié longtemps.
La première Caisse d’Épargne date de 1818 mais le fameux écureuil n’apparaît que dans les années 1950 à la suite d’un concours d’invention de contes et nouvelles.
Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la Caisse d’Épargne changeait régulièrement d’emblème. De la fourmi en passant par l’abeille puis par la ruche… jusqu’à l’apparition de l’écureuil sur lequel elle jettera son dévolu.
En 1942, René Laurent, directeur-adjoint du Bureau central des Caisse d’Épargne, alors tout juste de retour de captivité décide d’organiser un concours de contes et nouvelles ouvert aux prisonniers de guerre français en Allemagne afin de trouver un nouvel emblème pour son groupe bancaire.
Le premier prix fut décerné à William Bate pour le conte « Didy et Rascassot » .
« C’est l’histoire de Didy, l’écureuil, mascotte d’un groupe de prisonniers.
Pendant les premières années de captivité, les prisonniers partageaient avec lui les provisions qu’ils recevaient dans les colis que leurs familles leurs adressaient régulièrement et qui amélioraient leur maigre ordinaire.
Mais avec l’intensification de la guerre, ces colis se raréfièrent et vint le jour où les prisonniers, particulièrement tourmentés par la faim, envisagèrent de manger le petit animal.
Ils voulurent s’emparer de Didy, mais le petit futé comprit leurs (mauvaises) intentions et courut, suivi de la troupe affamée, se réfugier dans le chêne qui lui servait d’abri.
C’est alors, qu’en voulant pratiquer une ouverture dans le tronc pour débusquer l’écureuil, l’arbre se vida soudain de tout son contenu : noisettes, biscuits, amandes, mille choses données à Didy, que le sage animal avait accumulé à l’insu du groupe de prisonniers. Ceux-ci récupérèrent de quoi tenir une semaine et grâce à son sens de l’épargne, l’écureuil eût la vie sauve. »
René Laurent dira : « Ce récit renouvelle le genre des fables en faisant application de l’épargne. » Il le choisira alors comme emblème des Éditions de l’Épargne.
Jean-Philippe DAGUERRE, Metteur en scène-Auteur-Comedien-Directeur artistique Cie Le Grenier de Babouchka
Bravo Gilles pour ce beau texte, parfait témoignage et restitution fine et émouvante de cette terrible période qui a transformé le cours de notre histoire, de nos familles.
La proposition chronologique par "thème" est peu conventionnelle et c'est aussi ce qui rend l'exercice dramaturgique d'autant plus intéressant.
Ton style se mêle habilement à la simplicité de la prose, sans tomber dans le piège des effets pompeux qui guette un tel exercice.
Et comme c'est très important d'entretenir ce devoir de mémoire qui tisse le lien entre les Hommes et les générations, y a plus qu'à jouer la pièce maintenant !!!
Et si je peux venir assister à une représentation je le ferai avec grand plaisir !!!
Je te souhaite en tout cas la belle année que tu mérites ainsi qu'à tous ceux qui t'entourent.
Philippe Yacoub, comédien à la Cie TARAS de Paris
Hello mon cher, voilà j'ai bien lu ta pièce ! Écoute, je vais surtout te dire bravo ! C'est passionnant et touchant. On suit comme une tragédie grecque le destin de ces gens chahutés par l'histoire et les enjeux des puissants. On est mené par ces échanges factuels et interpellé à réfléchir aussi sur la vie politique et les relations humaines, par petites touches, sans insistance ou direction de ta part. J'ai tout à fait retrouvé ton style, la façon que tu as de raconter ces histoires. Cool !
Bon ben l'étape d'après c'est de voir cette jolie pièce sur scène ! A bientôt, amitiés, Philippe.
Thierry Morales, comédien : Une histoire passionnante tant par son écriture que par sa beauté, qui nous compte une sombre histoire de la France.
Georges au centre en ambassadeur dans la pièce 600 000 francs par mois le 6 avril 1942 à Konigstein
KEVIN MARTIN, comédien
EXCELSIOR !
Bravo pour ta pièce, elle est très bien écrite et c'est un très beau travail de mémoire que tu as accompli.
Bravo par rapport à ce qui t'anime, ce projet que vous pouvez porter haut et loin. Gardez un bon niveau de conscience et préservez la flamme de la "connaissance" par la magie des planches...C'est ce que je te souhaite !
Béatrice Supiot, petite fille de PG
C'est une très belle pièce. On est bien pris par la véracité des textes et les émotions qui peuvent avoir été vécues. Et bien sûr relayé par des lettres d'époque c'est très "juste".
Ci joint une photo du document de la libération par les américains de mon grand-père qui était prisonnier au stalag X II D.
Paul Raveaud, fils d’un PG et du livre sur son père
Ci-joint le livre, où Gilles Champion retrouvera, tels qu’il les met si bien en valeur dans sa pièce de théâtre, les « ressentis » d’un captif, mon père.
Equipe artistique
2 comédiennes (équipe de deux en alternance) et 4 comédiens, une personne à la régie, une personne pour maquillage, costumes et régie générale.
Emmeline Chenu - Elodie Davin - Laurent Febvre - Jacques Migayrou - Jennifer Miralles - Pierre Nossent - Stéphane De Santis - Margot Vanderhaeghe.
Choristes : Caroline Alkinani- Catherine Combe - Josiane Champion-Magne -- Benjamin Petit - Michèle Poncet - Brigitte et Philippe Rolin-Séverine Yanez. L’orgue et les chants sont enregistrés et diffusables.
Stéphane De Santis Georges récitant |
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Un récit fort en émotions et qui explore un point de vue très peu représenté. |
Jennifer Mirallès Aline et des femmes de la famille |
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Une claque émotionnelle due à l’acharnement du destin sur le personnage principal. |
Elodie Davin Aline et des femmes de la famille |
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Emmeline Chenu Fernande et des femmes de la famille et créatrice du visuel |
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Une histoire de famille qui me renvoie à la mienne et me touche en plein cœur. J’ai choisi d’exploiter les lettres originelles de Georges Nossent à sa femme Fernande. La lettre choisie pour le fond date du 11 avril 1942 et raconte les premiers pas de Georges dans le théâtre. Car au travers de la relation entre Georges et Fernande, c’est l’histoire de toutes les familles séparées durant cette période que nous racontons. Il me semblait nécessaire d’utiliser une partie des archives et de composer autour, en y ajoutant des éléments universalisant cette petite histoire dans la grande histoire des prisonniers de guerre. La fleur de pensée bleue est présente pour dépeindre l’espoir de Georges de voir un jour sa famille réunie, révélant ainsi son romantisme ardent malgré le contexte. J’ai utilisé le fusain pour la création des autres éléments du visuel car il est le médium le plus approprié à cette histoire. Tout comme les souvenirs de Georges, le fusain s’estompe pour effacer le surplus et ne conserver que l’essentiel. Et enfin les mains représentent le lien des personnages entre eux, ce qui constitue le cœur battant du spectacle. Nous avons collectivement finalisé la mise en espace de ces éléments sur le visuel. |
Margot Vanderhaeghe Fernande et des femmes de la famille |
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Une histoire troublante par son authenticité, car elle s’est réellement déroulée. |
Pierre Nossent Arrière petit fils de Georges Nossent |
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Une histoire émouvante qui ne laisse pas indifférent, surtout que c’est une histoire de famille, ma famille. |
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Laurent Febvre Officiers et général Giraud et chanteur |
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Mon grand-père maternel Heinz Otto, juif autrichien, a fuit son pays en 1937 et s’est réfugié en France. Pour échapper à une probable arrestation et déportation, il a changé de religion et s’est imposé un mutisme total… une sorte de prison dont il ne sortait qu’avec ma grand-mère Fernande. De plus, Georges est le prénom de mon grand-père paternel. Cette histoire de Georges me touche donc particulièrement et évoque par certains aspects mon histoire familiale. |
Jacques Migayrou famille ou amis de Georges |
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Céline Chabot Canet organiste adjointe au temple Lanterne |
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La musique de J.-S. Bach (choix d’extraits de chorals à l’orgue et chantés par un chœur d’hommes), qui fait écho aux évocations, trouvées dans la correspondance, des pratiques artistiques du prisonnier et de son implication dans la chorale de l’église accompagnée par l’orgue, viendra pertinemment ponctuer la pièce en offrant une respiration et une ouverture physique et spirituelle dans le monde clos de l’enfermement. C’est avec plaisir et enthousiasme que j’accepte cette collaboration musicale. |
Hadrien Fournier organiste, créateur de la bande son et accompagnement au temple Lanterne |
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Gilles Champion | ![]() |
Auteur et metteur en scène, adhérent de l'ASSOCIATION DES DESCENDANTS DES ANCIENS PRISONNIERS DE GUERRE DES STALAGS IX A IX B IX C et du Comité du lyonnais du SOUVENIR FRANCAIS |
Photos de filage du 6 décembre 2024 (copyright Thomas Debize)
Ci dessous des captures au TEMPLE à la création
Iconographie familiale
Georges et sa soeur Aline en 1930
Georges avec sa femme Fernande à COXYDE LES BAINS en 1935
Georges et sa femme Fernande en vacances à RIVALES DIEULEFIT en aout 1939...encore quelques semaines en famille
Dernière photo ensemble lors d'une permission à Pâques 1940
Georges le 7 mai 1941 à son travail à la Poststelle de l'oflag de KOENIGSTEIN
Eté 1943 Fernande avec leur fils Pierrot à RIVALES