Prague, 1968
une ville au bord de la crise de nerfs.
6ème création de La-cie-de-la-lettre G
45ème mise en scène de Gilles Champion et 10ème adaptation-écriture
Ce sont les spectateurs qui en parlent le mieux !
Merci beaucoup pour cette belle soirée mercredi nous avons passé un bon moment avec cette jeunesse pleine de rêves et de convictions. Que ça fait du bien ! Catherine
Nous venons à nouveau féliciter toute ta troupe pour sa remarquable prestation. Nous avons passé une très agréable soirée sur le rang des spectateurs. Quel plaisir de voir mêlés les arts du théâtre, de la musique, du chant et de la danse avec tant de cohérence et d'application. Chapeau les artistes ! Jacqueline et Séverine
Nous sommes venus hier de St Genest-Malifaux pour voir le spectacle et nous avons beaucoup apprécié le sujet, la mise en scène et les interprètes. C'est une excellente idée d'avoir intégré les musiques de l'époque et le danseur est très puissant. Merci pour ce bel après-midi. A une prochaine fois avec plaisir, Christine
En premier lieu merci beaucoup pour cette invitation au Karbone.
Un texte ciselé, informatif et historique, porté par des comédiennes et des comédiens bien dans leurs personnages et qui, ça se sent bien, ont très envie de défendre cette pièce. Il m'a été parfois pas évident de tout comprendre, historiquement parlant, tant le sujet est complexe : mais l'histoire est ainsi faite ! Dominique
Quand on va voir une pièce historique, dont les événements sont si proches des nôtres, gardant des liens encore bien sensibles avec notre actualité, on peut craindre certains partis-pris idéologiques. Je le craignais. A tort. Ce qui m’a frappé, c’est l’espèce de neutralité du regard, les idées et les contre-idées n’étant jamais que l’expression des divers personnages évoluant sous nos yeux. Le seul mouvement qu’on nous demande de partager, c’est la joie de la libération, puis la tristesse de la répression, juste évoquée, pour un redressement final vers l’espoir. Un hommage donc à cet élan irrépressible vers la liberté, sans verser, bien au contraire, dans le dénigrement à la mode aujourd’hui : par l’intermédiaire de la musique, et des titres que toute une génération reconnaîtra, et que bien des jeunes connaissent encore, tous ou presque tirés de la période 67-69, de manière légère, jamais appuyée, hommage aussi est rendu à notre "monde libre". Au-delà de ce contenu très structuré, basé sur une documentation solide, et les connaissances dues à l’expérience et à la réflexion vécue, tout m’a enchanté dans ce spectacle : la mise en scène rigoureuse, sans temps mort, les images fortes, presque cinématographiques parfois (comme ces drapeaux tombant au pied d’un personnage), le jeu surtout, sans excès, sans emphase, aéré, et toujours juste – sans manichéisme aussi. Ah et sans oublier des moments de fantaisie pure (distribution de tracts… qui s’avèrent être de la pub pour la compagnie !) ou autres figures de cirque (le grand écart !) ou de chorégraphie belle et sans ostentation (quoiqu’un peu gratuite). J’oublie aussi, dans l’écriture de la pièce, le fil rouge d’une histoire sentimentale qui s’avère être plus qu’un ornement, la jeune fille révoltée se libérant de la tendresse condescendante de son apparatchik de fiancé. Un sujet qui aurait pu être austère et qui glisse comme une nuit de satin blanc ! C’est extra !" Éric
J'ai beaucoup aimé ce spectacle. J'y suis allé hier par amitié pour Gilles, qui a écrit et mis en scène cette pièce, et parce que mes anciennes élèves y participent. Mais, je l'avoue, j'y allais avec une certaine appréhension, car les "Occidentaux", même les plus doués et les plus intelligents parmi eux, manquent parfois de nuance lorsqu'il s'agit de traiter les questions de l'histoire et de la politique de "toute cette Europe de l'Est". J'avais un peu peur de voir les pauvres Tchèques innocents opprimés par les méchants Russes abrutis. Ou vice versa, ce qui revient au même. Mais rien de semblable ! Aucune vision manichéenne ! Le destin tragique du Printemps de Prague a été présenté dans toute sa complexité. L'équipe a sans doute pris le temps d'étudier la question. Même moi, qui prétendais connaître cette histoire, j'ai appris quelques nouveaux détails. Chaque personnage a sa vérité et la défend honnêtement, ce qui crée de vrais conflits scéniques, pas inventés ni déclaratifs mais très humains.
Les créateurs du spectacle ont heureusement évité des parallèles gratuits et superficiels avec la situation actuelle en Ukraine, ce qui aurait rendu le message de la pièce beaucoup moins subtil.
La mise en scène est sobre et minimaliste, presque naïve, mais parfaitement efficace. Quelques petits détails à peine perceptibles, et on se croit vraiment à Prague en 1968. L'esprit du temps est bien là, notamment grâce à la musique très bien choisie et intégrée dans l'action de manière tout à fait naturelle. La troupe étant semi-professionnelle, le niveau de jeu varie entre "super" et "très correct".
Mais ce que j'ai aimé le plus, c'est cette sensation de fragilité et de fugacité qui imprègne le spectacle. Les beaux moments historiques pleins de bonnes intentions et d'illusions, comme le Printemps de Prague ou encore la Perestroïka, sont éphémères par définition. La phrase du spectacle que j'ai trouvée clé était (je cite de mémoire) : "Le socialisme au visage humain est impossible dans un monde de loups". Une leçon à retenir pour les jeunes idéalistes d'aujourd'hui.
Bref, j'ai passé un moment très agréable et je vous conseille d'en faire autant. Anton
J'ai par le passé été assez critique vis à vis de certaines de tes pièces (folie foot) pour prendre aussi le temps des compliments. C'est remarquable que sans pédanterie ta culture scientifique trouve aussi à rattacher la Révolution du printemps de Prague à l'attraction des corps selon Brahe, Kepler et Newton. Que la fantaisie triviale s'accorde avec l'Histoire (grand H).
J'ai bien noté l'influence de Kundera sur le personnage pivot de la philosophe qui veut demeurer dans la lutte et pour qui la légèreté est insoutenable si elle n'est pas accordée à tous et toutes.
J'ai énormément apprécié le choix de musiques, avec l'autorisation d'un écart vers Indochine : question de génération ?
Il me semble que dès le début le premier des panneaux au sol est une pochette des Doors…et j'attendais "la fin" dès ce début, c'est bien the end qui conclut l'épisode de l'Histoire : des enfants fous.
Tes interventions ici comme en aparté sont très réussies : le discours inachevé de Dubcek, Breton qui engueule Eluard : est-ce dans "la vie est ailleurs" que Kundera évoque précisément Eluard venant faire de beaux vers lyriques (qui sonnent hélas un peu creux) quand le pays après 1948 perd sa liberté d'expression ?
Bref, beaucoup de liberté (y compris la danse très bien venue) dans ce spectacle. Philippe
Toutes mes félicitations pour ce spectacle très bien construit, joué, plein d'émotions et qui porte à réflexion Anaïs
Merci pour ce moment délicieux, instructif mêlant jeu, danse, musique et culture général ! QUE DEMANDE LE PEUPLE !! Chahinaze
Nous avons été enchantés de venir et même si nous n'avions pas toutes les références historiques, c'était une belle pièce bien écrite où l'on ne s'ennuie pas ! Grégory
Quelques membres du Bureau ont pu assister à cette première représentation qui était vraiment de qualité. Bravo à Gilles et à la troupe ! Josette pour le Bureau de la MDQ Villette Paul Bert
Bravo pour ce spectacle qui associe l'émotion de la nostalgie à la profondeur de l'Histoire. Amitiés JPS
Bravo à la troupe et à son metteur en scène. Ce mercredi 22 mai pour la première le public était au rendez- vous Les applaudissements nourris ! Marie Claude
Sympathique moment passé à Prague hier, avec des instants de grâce quand ce danseur magnifique est venu fouler la scène. Florence
J'y étais hier soir et j'ai a-do-ré ! Idéaux de liberté et musique pop imprègnent cette pièce très bien jouée. Bravo ! Karine
Belle pièce de théâtre (c'était la première) donnée mercredi 22 mai au Karbone. Un plaisir de voir entremêlés le théâtre, la musique, le chant et la danse. Chapeau les artistes ! Olivier
Pièce divertissante, instructive et rythmée, encore bravo à toute l'équipe ! Danièle
Bravo pour ce spectacle qui associe l'émotion de la nostalgie à la profondeur de l'Histoire. Jean Paul
La bande annonce https://youtu.be/aB7t-gkv7xc
Dégustez le reportage fait à la générale https://www.lyonvideos.fr/Prague-1968.html
PIECE DISPONIBLE POUR TOURNEES
Lieux : Là où il y a des groupements de citoyens ou des festivals qui souhaitent exalter la soif de liberté des jeunes et la rupture avec le vieux monde.
Production : Prendre contact avec Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 0632171020 pour trouver un accord lieu/date/contrat de cession.
Contraintes de montage : un service au PLUS de 4 heures (réduction à deux heures si plan de feu avancé dans un festival), pour le montage du plan de feu dans un Théâtre en Ordre de Marche (TOM). En cas de salle non équipée, le spectacle peut venir avec une régie son et lumière avec un service plus long pour le montage (nous contacter). Plateau optimum de 6 m x 8 m avec des entrées sorties à cour et jardin.
Communication : La Cie met à disposition gratuitement un « kit » de communication avec la maquette du tract (sous publisher), photos, vidéos, articles de presse, etc
Coût de cession : "A bien plaire pour couvrir les frais" pour une production dans un TOM (pas de T.V.A. car non applicable, art. 293 B du CGI), plus DHR de l’équipe. Si pas de TOM, nous contacter. Les DHR se réduisent à une collation de l’équipe (avant ou après le spectacle) si le lieu de production est dans un rayon de 50 kms de Lyon.
Moyens de paiement : Facture au nom de la CIE DE LA LETTRE G, payable via CHORUS PRO, chèque ou virement (association déclarée à la préfecture du Rhône et publiée au JO le 8 avril 2017, sous le numéro W 691092529, SIRET 829-106-145-00016, code APE 90.01Z, adresse postale : 113 rue Baraban, 69003 Lyon).
L'équipe "gonflée à bloc" après le filage du 28 avril !
avec le soutien de la ville de Lyon et sa délégation internationale
création au LE KARBONE mjc monplaisir Lyon 8eme, semaine du 22 mai 2024
Et en avant première, dans le cadre de la semaine de l'Europe de Gleizé du 13 au 16 mai, au Théâtre de Gleizé 108 rue des chères, quelques scènes de la pièce le lundi 13 mai à partir de 19h !
Avec le soutien du groupe facebook.com/groups/LesTheatrEUX13
Des capsules vidéos des personnages !
Margot https://youtu.be/JEPQTLu_ao0
Clément https://youtu.be/-4lERYaCHFg /
Emma https://youtu.be/K1Qp0cm3xCE /
Lena https://youtu.be/vYKEg5P-_Ks
Laurie https://youtu.be/BNridVseHXY /
Nicolas https://youtu.be/8PmTQoDTnKo
Quentin https://youtu.be/Bc5PAKxMjIE
Norbert https://youtu.be/kIEUD58dSIA
Gilles https://youtu.be/MTpjnXDo02o /
Visuel Copyright Laurie Grangé
La lecture du vendredi 13 octobre dans les salons de la mairie de Lyon 6eme
LA CAPTURE VIDEO DE LA LECTURE https://www.youtube.com/watch?v=e8fNFAo8Y6c&t=12s
Et aussi un documentaire sur le Printemps de Prague et la Nouvelle Vague tchécoslovaque : https://www.arte.tv/fr/videos/100947-000-A/un-conte-de-fees-tchecoslovaque
Le point de vue de l’auteur Gilles Champion
15 août 1968. J’ai 15 ans, je suis à la ferme avec mes parents. J’accède à la vie des idées, j’ai vécu mai 68 seulement à partir de juin et brièvement. J’adhère aux musiques pop de ces années-là. Je suis l’actualité du monde et le 21 août, c’est l’invasion de la Tchécoslovaquie, alors j’écris ces mots :
« Ça y est : les Russes ont gagné, la Tchécoslovaquie est vaincue, même Dubček capitule. Voilà la sainte Russie de la liberté qui écrase un peuple qui ne veut pas de contraintes prématurées, les Russes sont des salauds. Si Lénine voyait ce que les soi-disant communistes ont fait du communisme qui se voulait juste, pacifique, libérateur. Ces gens-là ne méritent pas d’être des communistes.
Les Tchèques voulaient un socialisme juste, libéral, qui permette au peuple de se sentir vraiment libre. Mais les Russes ne veulent pas de la liberté des autres. Ils veulent la leur, l’imposer aux autres. Est-ce cela la liberté ? Non, la vraie liberté est celle que l’on se donne et non pas celle qu’on reçoit. C’est tellement dégoûtant que l’on ne peut pas le décrire. »
Toute ma génération sera marquée politiquement de façon indélébile par cette tragédie. Et par la musique pop !
En fin de compte, il m’aura fallu attendre le virage de mes 70 ans, après 44 ans de militantisme théâtral, des dizaines de rôles et de mises en scène, plusieurs pièces écrites et jouées, pour mettre en mots ces révoltes de ma jeunesse.
Pour transmettre et aider la jeunesse à réaliser ce qui est toujours mon espoir : changer la vie!
Origines du texte
J'ai largement puisé dans le livre de Pierre BROUE "Le printemps des peuples commence à Prague" pour la chronologie exacte des événements et des personnages historiques, celui de Artur LONDON "L'aveu" et des romans de Milan KUNDERA. La chronologie des musiques est respectée ainsi que les faits (dates exactes de la mission Apollo et de la reprise de Cyrano de Bergerac à la comédie française). Il n'y a que les personnages qui sont inventés, mais si peu...
Résumé court
Au cœur du Printemps de Prague, sept jeunes tchécoslovaques se lancent dans une course pour la liberté. Entre passion, indignation et musique pop, ils retracent le parcours d’un pays qui réclame un “socialisme à visage humain”.
Portée par une envie d’évasion, “Prague 1968, une ville au bord de la crise de nerfs” interroge une génération souvent oubliée de l’histoire.
Que nous soyons étudiants ou salariés, français ou tchèques, il est important de se souvenir des erreurs du passé. Mais pouvons nous continuer à nous battre quand tout semble perdu ? Le courage d’une jeunesse qui ne s'agenouillera jamais face aux chars !
DECOR : merci à Michelle France et son atelier couture de la MJC COCTEAU de St priest pour les housses des décors et les drapeaux tchécoslovaques
PIECE DISPONIBLE POUR TOURNEE 2024
Lieux : Là où il y a des groupements de citoyens ou des festivals qui souhaitent exalter la soif de liberté des jeunes et la rupture avec le vieux monde.
Production : Prendre contact avec Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 0632171020 pour trouver un accord lieu/date/contrat de cession.
Contraintes de montage : un service au PLUS de 4 heures pour le montage du plan de feu dans un Théâtre en Ordre de Marche (TOM). En cas de salle non équipée, le spectacle peut venir avec une régie son et lumière avec un service plus long pour le montage (nous contacter). Plateau optimum de 6 m x 8 m avec des entrées sorties à cour et jardin.
Communication : La Cie met à disposition gratuitement un « kit » de communication avec la maquette du tract (sous publisher), photos, vidéos, articles de presse, etc
Coût de cession : "A bien plaire pour couvrir les frais" pour une production dans un TOM (pas de T.V.A. car non applicable, art. 293 B du CGI), plus DHR de l’équipe. Si pas de TOM, nous contacter. Les DHR se réduisent à une collation de l’équipe (avant ou après le spectacle) si le lieu de production est dans un rayon de 50 kms de Lyon.
Moyens de paiement : Facture au nom de la CIE DE LA LETTRE G, payable via CHORUS PRO, chèque ou virement (association déclarée à la préfecture du Rhône et publiée au JO le 8 avril 2017, sous le numéro W 691092529, SIRET 829-106-145-00016, code APE 90.01Z, adresse postale : 113 rue Baraban, 69003 Lyon).
Photos de Henri Constanciel et de Tristan Moissonnier
L'équipe prête à jouer
SCENE 1 REVEILLON DU 31 DECEMBRE 1967
SCENE 2 KLEMENT ET SON PERE
SCENE 3
SCENE 4
Scene 5
Scene 6
Scene 7
Scene 8
Scene 10 et final
La distribution
| Nom | Photo | Role Description |
| Quentin BURY |  |
Igor : Travaille à la radio et peut se procurer de la musique pop |
| Emma TANCRE |  |
Milena : étudiante aux beaux arts
|
| Gilles CHAMPION |  |
Pierre Daix (journaliste à l’HUMANITE), André Breton, Dubcek |
| Laurie GRANGE |  |
Svetlana : Cousine de Anna, ouvrière, peu politisée |
| Clément MONCHALIN |  |
Klement : fiancé de Anna, étudiant en école supérieure d’agronomie |
| Norbert RIMET |  |
papa de Klement (bureaucrate), Tycho Brahe (l’astronome), Paul Eluard, Artur London (auteur de l’Aveu) |
| Nicolas VAN -REMOORTEL |  |
Vaclav un jeune ouvrier qui veut faire du cinéma, Cyrano de Bergerac, officier russe, Pascal |
| Margot VANDERHAEGHE |  |
Anna : Etudiante en philosophie |
| Lena ROUBY |  |
Irina : Etudiante au conservatoire de théâtre de Prague |
| Getheme GASSO |  |
Danseur avec des interventions dont celle de Jan Palach qui s'immole par le feu le 19 janvier 1969 |
|
Anais GERTRUDES |
 |
en appui de la distribution |
| Léa FREYMANN |  |
En appui de la distribution et à la régie |
Des premières réactions
François Chaintron, retraité, professeur syndicaliste confédéré, et militant laïque.
PRAGUE, 1968 me fait penser au film LETO (2018), à la différence près que les personnages du film ne sont pas politisés. Mais l'ambiance musicale y est un peu la même.
Sur la forme, je trouve le rythme très enlevé, c'est comme une comédie-ballet.
Sur le fond, le mouvement général de la pièce revient avec justesse et originalité sur la question du jour :la rupture avec le vieux monde.
Daniele Gelly, comédienne de Lyon
C'est un sujet intéressant qui parle d'espoir et de désir de liberté chez des jeunes tchèques qui veulent changer le monde. J'imagine que tu as fait un gros travail de recherches et tu mentionnes de nombreux personnages qui ont marqué l'histoire. Tu restes attaché au voyage dans le temps avec Breton, Eluard, Cyrano, Tycho.
Les chansons apportent de la joie et du rythme.
L'histoire de Klement, Anna et leurs amis montre bien qu'ils sont influencés par leur milieu familial, social et ne réagissent pas tous de la même façon. Klement est ambitieux et souhaite développer les productions de céréales avec le soutien de son père attaché au parti communiste. Anna est une militante convaincue qui souhaite une union des travailleurs intellectuels et manuels, elle veut agir au sein de son pays grâce à l'art et à la philosophie. Sveltana et Igor préfèrent s'exiler aux USA dans un pays plus libre.
La question de la démocratie, de la liberté et de l'égalité reste d'actualité, on le voit avec ce qui se passe dans le monde, c'est un éternel combat.
Un commentaire du 16 mai 2023 de Gilles Champion
je viens de voir le film RADIO METRONOM, une bande de jeunes qui écoute de la pop de FREE EUROPE en Roumanie en 1972. Mon trouble arrive quand je découvre que son thème est celui de ma dernière écriture PRAGUE, 1968, dans laquelle des jeunes tchèques écoutent eux aussi de la musique pop de FREE EUROPE en 1968 et veulent vivre libres. Ils seront acteurs du printemps de Prague et vont vivre la répression, comme dans le film.
Et en juillet 1972, avec deux amis, nous étions avec INTERAIL, partis faire le tour de l'Europe, avec escale à TIMISOARA, ville dans laquelle un de nous avait un correspondant. Ces jeunes nous avaient reçus de façon formidable, nous hébergeant clandestinement dans une cité U quelques heures, avec soirée dansante etc....Pour nous remercier ils nous avaient chanté LA MARSEILLAISE, comme des idiots nous avions chanté l'internationale, sans rien comprendre au fait que pour eux, le chant français était symbole de liberté...Avec nos cheveux longs, nous étions regardés comme des extra terrestres, avec envie pour les jeunes, un avait expliqué qu'il avait caché sa barbe sous des pansements pour passer un examen. Il nous avait demandé de lui envoyé de FRANCE l'album LA VALLEE des PINK FLOYD, je me vois l'envelopper avec soins pour qu'il arrive bien...est il un jour arrivé ? Que sont devenus ces jeunes ???
Avec le temps et le recul, je mesure les risques pris par ces jeunes pour nous voir...Si j'ai un message à passer aux plus jeunes, c'est de ne jamais rien oublier, de ne jamais couper les ponts avec son passé qui est toujours présent. Et que vive l'irrépressible besoin de LIBERTE de la jeunesse, en FRANCE comme ailleurs.
Avec Mathis et Julien de l ECOLE DE THEATRE DE LYON qui ont préparé le DOSSIER DE MOTIVATION